Chroniques · 1 décembre 2021

« La maîtresse de guerre » relecture d’un ancien coup de cœur

Titre : La maîtresse de guerre

Auteur : Gabriel Katz

Éditeur : Scrineo

Publication originale : 2014

Genres : Fantasy

Thèmes :

Pages : 446

Synopsis :

Dans le même univers que celui du Puits des mémoires, Kaelyn, fille d’un maître d’armes, rêve de reprendre le flambeau paternel, tandis que les autres filles de son âge rêvent d’un beau mariage. Elle a le talent, l’instinct, la volonté. Elle ne demande qu’à apprendre. Mais cela ne suffit pas : c’est un monde dur, un monde d’hommes, où la place d’une femme est auprès de son mari, de ses enfants, de ses casseroles. Il va falloir lutter. Elle s’engage donc dans cette grande armée qui recrute partout des volontaires pour aller se battre au bout du monde. Des milliers de soldats partis « libérer » le lointain sultanat d’Azman, plaque tournante de l’esclavage, terre barbare où règnent les cannibales. Dans la violence de la guerre, elle veut acquérir seule ce que personne n’a voulu lui enseigner. Mais le grand sud, plongé dans le chaos de l’invasion, va bouleverser son destin bien au-delà de ses attentes…


Mon avis :

J’avais de l’appréhension en relisant ce livre parce que ça avait été un coup de cœur à l’époque (il y a 5-6 ans) quand je l’avais lu.

Nous suivons Kaelyn, qui veut devenir maître d’armes comme son père avant elle, mais personne ne veut reprendre sa formation parce qu’elle est une femme. Alors elle s’engage dans l’armée des « Rouges » aka les Libérateurs. Mais une fois arrivés, leur expédition va mal tourner et elle va se retrouver prisonnière.

Dès les premières pages, j’ai retrouvé tout ce que j’aime chez Gabriel Katz : un humour que j’adore et un excellent univers de fantasy. Notre histoire se passe dans le même monde que Aeternia ou le Puits de mémoires mais il n’est aucunement nécessaire de les avoir lu pour lire celui-ci et inversement. Cela se passe à des endroits différents, sans lien. On peut saisir des références aux autres histoires par moment, subtilement, mais c’est tout.

J’ai eu des frissons au début du roman, des dialogues que j’ai dévoré, des relations et aventures qui m’ont transportée. Politique, manigances et stratégies sont les maîtres mots de ce roman, et ça m’a passionnée ! Hadrian est un con mais je l’ai quand même adoré.

La fin m’a plu mais pas autant que je voulais, mais c’est ma faute, j’avais souvenir de quelque chose de plus percutant je crois, mais en même temps ce n’était qu’un souvenir et j’ai eu que trop grande attente de la fin. Mais ce livre reste un coup de cœur. Peut-être un peu moins que la dernière fois, mais toujours.

Si vous ne connaissez pas Gabriel Katz, je vous recommande de découvrir ses livres. Ils vont vous retourner et il faut garder une chose en tête : ne vous attachez pas trop aux personnages, Gabriel Katz peut se montrer cruel. Je vous souhaite de belles lectures !

Note Livraddict : 19/20

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