Chroniques · 4 août 2021

« Les douze rois de Sharakhaï » malgré un début compliqué, un univers de fantasy passionnant

Titre : Les douze rois de Sharakhaï

Saga : Sharakhaï

Tome : 1

Auteur : Bradley P. Beaulieu

Traducteur : Olivier Debernard

Éditeur : Bragelonne

Collection : Fantasy

Publication originale : 2015

Genres : Fantasy

Pages : 575

Synopsis :

Dans les arènes de Sharakhaï, la perle ambrée du désert, Çeda combat tous les jours pour survivre. Comme de nombreux autres, elle espère la chute des douze Rois immortels qui dirigent la cité depuis des siècles. Des souverains cruels et tout-puissants qui ont peu à peu écrasé tout espoir de liberté, protégés par leur unité d’élite de guerrières et les terrifiants asirim, spectres enchaînés à eux par un sinistre pacte. Tout change lorsque Çeda ose braver leur autorité en sortant la sainte nuit de Beht Zha’ir, alors que les asirim hantent la ville. L’un d’eux, coiffé d’une couronne en or, murmure à la jeune fille des mots issus d’un passé oublié. Pourtant, elle les connaît. Elle les a lus dans un livre que lui a légué sa mère. Et le lien que Çeda découvre entre les secrets des tyrans et sa propre histoire pourrait bien changer le destin même de Sharakhaï…


Mon avis :

Cette lecture a commencé de manière complexe : je l’avais commencée il y a environ 12 ans mais j’avais fini par mettre le livre de côté, je n’arrivais pas à rester concentrée dessus. Je l’ai ressorti en juin pour le challenge YA (même si je ne suis pas sûre qu’il entre dans cette catégorie) mais ne l’ai terminé qu’à la mi-juillet.

En effet, le démarrage de ce livre est compliqué : on débarque dans un univers nouveau dont on ne sait rien et l’auteur ne nous donne les informations qu’au fur et à mesure. Les Rois sont mentionnés assez rapidement, Çeda ne les aime pas, mais on ne sait pas vraiment quel est leur rôle ni le fonctionnement de cette ville. Donc au début on navigue dans le flou. Je dirai qu’il m’a fallu environ 250 pages pour vraiment avoir compris et avoir ce besoin et cette envie de retourner lire le livre tout le temps, le suspens était là, les intrigues aussi. Parce qu’il y en a des intrigues différentes là-dedans.

Je comparerais un peu à mon expérience personnelle du Seigneur des Anneaux : j’avais abandonné au moins trois la lecture du premier tome car très complexe et il fallait atteindre au moins 150 pages pour que l’histoire démarre vraiment et que l’envie de lire soit là.

Cependant, une fois lancée, impossible de m’arrêter : le suspens est là, les actions sont là mais également des révélations. On découvre également le passé de Çeda à travers des flashbacks liés à un événements qu’on vient de voir ou nous permettant de comprendre ce qui vient de se passer. J’ai adoré ces flashbacks, c’est souvent eux qui se montraient les plus révélateurs des règles de l’univers.

L’écriture est fluide, un peu longue car beaucoup de texte sur la grande page et écrit en petit mais justement les choses avançaient à chaque page.

C’est un univers complet, complexe et bien construit. Lors de la lecture, on sent que l’auteur sait ce qu’il fait et qu’il ne découvre pas son univers, il le maîtrise. D’ailleurs il a un côté oriental, tant au niveau du paysage que des vêtements et des noms. Cela a attisé ma curiosité et cela change des univers habituels bien que forcément cela m’ait déroutée car je ne connais pas tous les termes de vêtements (c’est un détail mais je ne me les représente pas facilement) mais j’avais quelque peine à mémoriser les noms vu que ce ne sont pas mes consonnances natives. Mais c’est venu avec le temps sans trop de problèmes.

J’ai déjà commandé la suite afin de ne pas perdre le fil mais je pense que les prochains tomes peuvent être des coups de cœur maintenant que j’ai saisi les règles de base du monde. Si vous désirez le lire, allez-y, je vous le conseille, soyez juste préparés au fait que peut-être que vous serez perdus comme moi au début !

Note Livraddict : 17/20